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Sur le pont, l’altitude est de 324 mètres. Son nom est né par opposition au Pont Neuf construit vers 1880.
D’une longueur de 37 mètres, le Pont Vieux, construit en pierre d’appareil, possède une arche centrale en arc Surbaissé et des arches latérales en plein cintre. Les piles sont à avant bec triangulaires vers l’amont et vers l’aval. La petite arche, côté du château, n’est visible que depuis la destruction du moulin qui existait en tête de pont sur la rive droite de l’Aude.
Une pile du pont porte la date du 8 mai 1853, en souvenir d’une crue de l’Aude. La présence d’un pont à cet emplacement est attestée depuis au moins 1108.
Un moulin appartenant à l’archevêque de Narbonne existait en tête de pont, sur la rive droite de l’Aude.
Le Pont Vieux a fait l’objet de travaux de réparation en 1618, aux frais du Diocèse d’Alet, par l’entrepreneur Pierre Pichou, constructeur du pont d’Alet. Il est vraisemblable que ces réparations aient consisté au remplacement de l’ancien tablier de bois par la grande arche en pierre. A aucun moment, tout au moins à cette période-là, ne furent réemployées des pierres provenant du château.
Dans son histoire de Quillan, Louis Amiel nous apprend que l’accès à la ville par le pont se faisait par une porte ogivale (principale porte de la ville) « défendue par une herse adaptée à ses flancs massifs ». Sans doute a-t-elle été détruite au XIX° siècle lors du démantèlement des portes de la ville ou des travaux d’élargissement de la route d’accès et d’adoucissement de la pente suite à un accident mortel dont fut victime le conducteur de la diligence en 1828.
Jusqu’en 1382, l’embouchure du Coulent se situait en aval de ce pont. Le pont marque la limite entre la partie domaniale et la partie non domaniale de l’Aude.
En amont du pont et jusqu’à sa source, l’Aude appartient aux riverains ; en aval, elle dépend du domaine maritime. L’Aude n’est plus classée flottable depuis le décret du 27 juillet 1957.
Aujourd’hui, la route est départementale et porte le numéro 118. Après avoir envisagé de faire traverser la ville par les routes nationales 117 et 118, c’est en 1875, qu’est arrêté le principe d’un tracé hors de la ville.
L’arrêté d’expropriation ne sera publié que le 26 août 1879. Aujourd’hui, les routes et le pont sont englobés dans l’agglomération et sont devenus l’axe principal de traversée de la ville.
Ce pont, de type ferroviaire, est de facture identique aux ouvrages construits entre 1880 (Période Eiffel) et les années mille neuf cent trente. Il est constitué de deux poutres métalliques latérales en treillis métallique riveté, reliées par des entretoises portant deux longerons, un caillebotis de remplissage et deux trottoirs métalliques latéraux.
Sa portée est de 36,8 mètres. C’est le 8 mars 1928, que le conseil municipal autorisa Jean Bourrel, maire de la ville et propriétaire des usines de chapellerie du même nom, à prendre un point d’appui sur la rive gauche de l’Aude à la Hille afin d’édifier cet ouvrage.
Ce pont ne possède qu’une seule arche.
Les armoiries présentes sur les clés de voûte ont été martelées pendant la période révolutionnaire. Construit durant la seconde moitié du XVIII° siècle, le Pont Charles tire son nom du dernier évêque d’Alet, Charles de La Cropte de Chanterac, connu comme étant « l’évêque des chemins ».
L’origine du nom de Charla est incertaine ; elle pourrait venir du latin « garrulare », bavarder.
C’est en 1777 qu’une vigne est prise à Jacques Truilhet pour établir le chemin public et le Pont de Charla.” Situé à proximité de la route de Paris à Perpignan établie au XIX siècle, un relais des Poste aux chevaux y sera créé à proximité.
Alors que les routes venant de Perpignan et à destination de Paris et de Bayonne n’étaient pas encore terminées, le 20 juillet 1836, Pierre Francezou reçut un brevet de maître de la poste aux chevaux du Pont de Charla.
Il nomma son fils Alphonse Célestin, 18 ans, en qualité de postillon. Pierre Francezou sera successivement remplacé dans ces fonctions par Irénée Delmas en septembre 1840, puis par le Comte Achille Fabre de l’Aude en décembre 1841.