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Ci-contre diaporama de Jean Pierre Munoz retraçant les différentes opérations de fabrication du chapeau de feutre dans la Haute Vallée de l’Aude fin 19° et début 20° siècle sur la base de cartes postales anciennes.
Assistance Historique et technique Jean Fourié et Thierry Arnaud
Cartes postales Thierry Meynier
Montage Jean-Pierre Munoz
Les ateliers: Les diverses étapes de la fabrication.
(Source: Le livre du Souvenir de Tatiana Kletzky-Pradère).
La carderie.
Après avoir subi l’échardonnage et l’épaillage mécanique ou chimique, la laine mérinos est cardée et transformée en nappe par l’enrouleuse. Une seconde carde “bastit ’’ le chapeau, c’est-à-dire dispose des rubans de fibres autour d’un double cône qui tourne sur 4 rouleaux en bois légèrement côniques. Les cônes de laine, appelés “ bastissages ’’ peuvent être transportés sans se rompre.
Après avoir subi l’échardonnage et l’épaillage mécanique ou chimique, la laine mérinos est cardée et transformée en nappe par l’enrouleuse. Une seconde carde “bastit ’’ le chapeau, c’est-à-dire dispose des rubans de fibres autour d’un double cône qui tourne sur 4 rouleaux en bois légèrement côniques. Les cônes de laine, appelés “ bastissages ’’ peuvent être transportés sans se rompre.
La teinture.
Préparée à l’avance, elle est placée dans une baille dressée au-dessus de la machine. Les bastissages sont foulés et colorés en même temps. On obtient ainsi les teintes claires dites “nuances de foule”.
Préparée à l’avance, elle est placée dans une baille dressée au-dessus de la machine. Les bastissages sont foulés et colorés en même temps. On obtient ainsi les teintes claires dites “nuances de foule”.
Le foulage.
De cette importante opération dépendra la qualité des châpeaux. Placés par 300 dans des cuves spéciales , les bastissages sont arrosés d’eau contenant de l’acide sulfurique, malaxés et frappés par 2 gros maillets en bois.
Le refoulage Retirés 5 ou 6 fois de la cuve, étirés à la main les bastissages, réduits à la taille nécessaire au modèle auquel ils sont destinés, sont devenus maintenant des “cloches ”. Pour serrer le feutre, on réunit 6 ou 8 cloches dans une toile et on les essuie entre les 4 rouleaux d’une première machine. On les trempe ensuite dans une cuve d’eau chaude, pour les essorer une seconde et dernière fois
De cette importante opération dépendra la qualité des châpeaux. Placés par 300 dans des cuves spéciales , les bastissages sont arrosés d’eau contenant de l’acide sulfurique, malaxés et frappés par 2 gros maillets en bois.
Le refoulage Retirés 5 ou 6 fois de la cuve, étirés à la main les bastissages, réduits à la taille nécessaire au modèle auquel ils sont destinés, sont devenus maintenant des “cloches ”. Pour serrer le feutre, on réunit 6 ou 8 cloches dans une toile et on les essuie entre les 4 rouleaux d’une première machine. On les trempe ensuite dans une cuve d’eau chaude, pour les essorer une seconde et dernière fois
Le semoussage.
C’est un commencement de feutrage. On pose le bastissage à plat sur une plaque de fonte chauffée à la vapeur, et, après l’avoir recouvert d’une toile, on applique dessus un plateau de bois auquel on imprime un mouvement de va et vient très précipité. Les fibres de laine, serrées et frottées en même temps se fondent les unes aux autres. Un petit cône, en bout de machine, également chauffé à la vapeur, sert à semousser la tête du chapeau en évitant les plis.
C’est un commencement de feutrage. On pose le bastissage à plat sur une plaque de fonte chauffée à la vapeur, et, après l’avoir recouvert d’une toile, on applique dessus un plateau de bois auquel on imprime un mouvement de va et vient très précipité. Les fibres de laine, serrées et frottées en même temps se fondent les unes aux autres. Un petit cône, en bout de machine, également chauffé à la vapeur, sert à semousser la tête du chapeau en évitant les plis.
La ponce.
La cloche séchée en étuve est ensuite poncée à la main sur toutes ses parties à l’aide d’une pierre ponce ou de papier verre, tandis qu’elle tourne rapidement sur une forme actionnée mécaniquement.
La cloche séchée en étuve est ensuite poncée à la main sur toutes ses parties à l’aide d’une pierre ponce ou de papier verre, tandis qu’elle tourne rapidement sur une forme actionnée mécaniquement.
Le dressage.
La cloche de feutre encore chaude et ramollie, est étirée à la main et adaptée sur une forme en bois. La séparation de la tête et du bord est marquée à l’aide d’une ficelle serrée fortement au bas de la forme. Puis le bord est étendu à plat. Le chapeau refroidi conserve la forme qu’on lui a donnée
La cloche de feutre encore chaude et ramollie, est étirée à la main et adaptée sur une forme en bois. La séparation de la tête et du bord est marquée à l’aide d’une ficelle serrée fortement au bas de la forme. Puis le bord est étendu à plat. Le chapeau refroidi conserve la forme qu’on lui a donnée
Les presses.
La cloche dressée est placée dans une forme en métal poli et chauffée à la vapeur qui ramolli le feutre. Puis, on fait descendre sur la forme son double en fonte qui exerce une pression telle qu’il force toutes les parties de la cloche à adhérer aux parois de la forme de métal. Le chapeau enlevé de la machine est refroidi à l’air
La cloche dressée est placée dans une forme en métal poli et chauffée à la vapeur qui ramolli le feutre. Puis, on fait descendre sur la forme son double en fonte qui exerce une pression telle qu’il force toutes les parties de la cloche à adhérer aux parois de la forme de métal. Le chapeau enlevé de la machine est refroidi à l’air
Le garnissage.
La garniture consiste à poser le cuir intérieur, la doublure intérieure et le galon qui entoure le chapeau et que l’on appelle Bourdaloux. Après la garniture le chapeau est “bichonné’’ c’est-à-dire qu’il reçoit un dernier coup de fer et un ultime ponçage.
La garniture consiste à poser le cuir intérieur, la doublure intérieure et le galon qui entoure le chapeau et que l’on appelle Bourdaloux. Après la garniture le chapeau est “bichonné’’ c’est-à-dire qu’il reçoit un dernier coup de fer et un ultime ponçage.
Fabrication de l’impair.
C’est ainsi qu’en terme de métier, on désigne le chapeau imperméable qui doit être très dur, tel le chapeau -melon. Pour obtenir cette dureté, on imprègne au pinceau la tête et le bord d’une dissolution de gomme laquée dans de l’alcool, et on fait rentrer cet apprêt dans le feutre par une forte pression exercée par un appareil spécial.
C’est ainsi qu’en terme de métier, on désigne le chapeau imperméable qui doit être très dur, tel le chapeau -melon. Pour obtenir cette dureté, on imprègne au pinceau la tête et le bord d’une dissolution de gomme laquée dans de l’alcool, et on fait rentrer cet apprêt dans le feutre par une forte pression exercée par un appareil spécial.
Certaines opérations pouvaient ne pas se faire en usine, mais chez des “sous-traitants” particuliers.