

Dans l’Antiquité, l’Aude était appelée Atax par les Romains. Certains auteurs antiques ont nommé le fleuve Narbôn.
En 1342, le cartulaire roussillonnais d’Alart la nomme l’Auda ou la Ribera d’Aude. Au Moyen Âge, pour désigner l’Aude, on employa aussi les termes Adice, de nouveau Atax, Fluvium Atacis, Flumine Atace, Flumen Ataze ou encore Juxta Aditum fluvium.
Selon toute vraisemblance, le nom actuel viendrait d’une évolution progressive d’Atax; mot emprunté au terme gaulois atacos signifiant fougueux ou très rapide.
Le fleuve prend sa source dans le massif du Carlit, au lac d’Aude à 2 185 m d’altitude, dans la commune des Angles (département des Pyrénées-Orientales), coule parallèlement à la Têt (le col de la Quillane d’une altitude de 1 714 mètres marque la ligne de partage des eaux) et se jette dans la mer Méditerranée, à quelques kilomètres de Narbonne, au Grau de Vendres (tout près des Cabanes-de-Fleury), à la limite des départements de l’Aude et de l’Hérault.
Quand le peuplement de la rive gauche commença, une culée de maçonnerie fut construite au pied du promontoire du château, une autre le fut en face contre la rive basse, et un pont en bois fut jeté d’une culée sur l’autre.
Les culées de cette époque existent encore, et le pont de bois entretenu par des générations successives dura jusqu’au XVIIè siècle. Puis peu après 1659 le pont de pierre, construit avec les blocs de pierre du château devenu inutile, enjamba d’une seule arche le fleuve Aude.
La chaussée et l’ancien moulin ont été démolis.
La plus grande des bâtisses du quai du Pouzadou appartenait à M Blum de la fabrique de chapeaux Blum et Favereau.
L’antique moulin à farine dit “Moulin de la chaussée haute” avec ses 9 siècles d’existance était le plus ancien immeuble de Quillan quand il fut rasé en août 1969 pour permettre aux poids lourds l’approvisionnement de l’usine Formica.
Cotemporain du château,, il contribuait à la défense de celui-ci, il était surmonté d’une “sentinelle” ou tour de garde orientée pour garder le pont en bois à cette époque.
Son nom viendrait de île en occitan
hil-lé.
La vieille ville était bâtie sur une île formée par l’Aude et un bras d’eau qui s’écartait du cours du fleuve au niveau du Pont Suzanne, suivait la Promenade pour rejoindre la rivière au niveau de l’ancien garage Escudié.
Il conserve encore aujourd’hui un caractère ancien très marqué.
On peut apercevoir sur la photo ci-dessous l’arche par laquelle s’écoulait l’ancien bras de l’Aude.